Les origines de Couddes


      Plusieurs hypothèses sont possibles, la plus acceptée serait que Couddes viendrait du nom de « Vila cubitorum ».
      Le territoire, occupé aujourd’hui par le département du Loir-et-Cher, était habité, avant l’invasion romaine, par la puissante peuplade celtique des Carnutes. La commune fut dirigé par un grand homme du nom de « Cubitorum » qui était originaire du peuple des Carnutes.
      Les Carnutes étaient un puissant peuple de la Gaule, leur vaste territoire s’étendait sur les deux rives de la Loire, entre le Cher, l’Eure et la Seine. Ils se sont installés à Couddes et firent construire un « vila » qui signifie « grande ferme » au temps de la conquête romaine.
      Couddes est une commune où beaucoup de célébrités ce sont installées. La plus célèbre est Jehanne Chaudrier, mère du poète Pierre de Ronsard, le prince des poètes installé au château de la Basme. 
      Ce qu’on appelle aujourd’hui les « lieux-dits », de Couddes, ont été découpé en fiefs à l’époque, ils auraient chacun une origine précise :
  • La Basme : qui est une bute sous laquelle à été implanté le château. Ce nom viendrait du nom « grotte »
  • Palluau : se trouvant au pied de la Basme, ses origines viendraient du mot marais. Lorsque l’on est au dessus de la Basme on aperçoit un grand étang ainsi que le village de Poix

Couddes autrefois...


Les sites à découvrir


L'église Saint-Christophe

L'étang communal


Découvrez notre petit coin de paradis « l’étang  » ou chaque année se déroule le 14 Juillet, la conviviale et le départ de certaine marche sur notre commune.
Un bon coin pour les pêcheurs !

        Fondée au XIe siècle, l’Église Saint-Christophe de Couddes est aujourd’hui classée au titre des monuments historiques.
Orné de peintures murales de Saint-Christophe réalisées à la fin du XIIème siècle, cet édifice abrite bien des trésors insolites. La paroisse devrait sa naissance à l’établissement d’ermites envoyés de l’abbaye de Saint-Martin-de-Tours dès le 5e ou 6e siècle.
  • Une architecture simple
        L’église comporte une nef du XIe siècle, un choeur à chevet plat et une chapelle seigneuriale au nord datant du XVIe siècle. La porte occidentale, diminuée au XIIe siècle, garde les traces de l’ancien arc XIe siècle. Les voûtes d’ogives décorent élégamment la chapelle seigneuriale.
  • Des peintures murales du XIIe et XVe siècle 
       Sur le mur nord de l’église, des traces de peintures murales datées entre le XII et le XVe siècle subsistent.La plus ancienne, et l’une des plus visibles, est celle représentant Saint -Christophe comparaissant devant le roi Dans et ses conseillers. Malgré l’effacement du saint patron de l’église, le souverain est reconnaissable par les inscriptions qui le dominent. D’autres traces de peintures sont visibles dans la nef.
  • Le carrelage classé aux Monuments Historiques
       Quelques pièces de mobiliers sont présentes dans cette église Saint-Christophe. Tout d’abord, le carrelage vernissé rouge et jaune, classé aux Monuments Historiques, de la chapelle seigneuriale mérite un intérêt particulier, notamment pour ses belles figures décoratives.
Enfin, le tableau de saint François de Sales ainsi que le tabernacle et ses statuettes en bois doré ornent l’église.